L’installation « Refuge Omega » à découvrir à La Fémis

L’installation « Refuge Omega » à découvrir à La Fémis

31 août 2020
Création numérique
Exposition Refuge Omega - Les fictions d’une ville japonaise dans le sud de l’Inde de Mélanie Pavy
Exposition Refuge Omega - Les fictions d’une ville japonaise dans le sud de l’Inde de Mélanie Pavy DR - La Fémis, SACRe
Les films et installations de Mélanie Pavy seront visibles sur réservation du lundi 7 au samedi 19 septembre 2020.

Produite par LES FILMS DE LA JETEE qui a reçu le soutien financier et technique du programme SACRe de PSL Université, de la Collectivité Territoriale de Corse, du DICRéAM, de F93, de la Galerie Les Filles du Calvaire et de l’Iris Etudes Globales, cette exposition met en lumière le travail de Mélanie Pavy, doctorante SACRe à la Fémis. Dans « Refuge Omega – Les fictions d’une ville japonaise dans le sud de l’Inde », elle présente des films, textes et installations consacrés à Omega, un projet de construction de ville par le Japon pour « servir de refuge à l’élite japonaise en cas de nouvelle catastrophe nucléaire ».

 « Arrive ensuite une double interrogation : quel état du monde permet la projection d'un tel « refuge » ? Et quels devenirs propose-t-il d'anticiper en retour ? Nous sommes quelques mois après la triple catastrophe de 2011, quelques mois après « le jour où le Japon a failli disparaître » et la ville qui s’apprête à surgir de la steppe aride du Tamil Nadu est providentiellement baptisée Omega (la dernière). Il n'en faut pas plus pour qu'elle convoque, entre Nouveau Monde et Arche de Noé, les grands récits de fondation et de déclin de nos civilisations. Que vient-elle pourtant bouleverser de leurs paradigmes essentiels qui paralyse le déploiement de cette nouvelle histoire ? », écrit Mélanie Pavy qui a découvert ce projet en 2012.

Ces travaux ont été réalisés dans le cadre du doctorat SACRe (Sciences, Arts, Création, Recherche). Créé grâce à la collaboration de la Fémis, le Conservatoire national supérieur d’art dramatique (CNSAD), le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP), l’École nationale supérieure des arts décoratifs (ENSAD) et l’École nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA) – et l’École normale supérieure (ENS), ce programme doctoral est porté par l’Université de recherche Paris Sciences et Lettres (PSL), précise le site de la Fémis. Il a pour ambition « l’émergence et le développement de projets associant création et recherche originaux dans leurs méthodes et dans leurs résultats. La production d’œuvres est étroitement associée à une démarche problématisée s’appuyant sur des champs scientifiques potentiellement variés ».

Chaque année, la Fémis choisit ainsi, dans le cadre de ce programme, un(e) doctorant(e) qu’elle accompagnera tout au long de sa thèse via une allocation doctorale. « Les doctorants participent aux activités de recherche de la Fémis et de l’équipe d’accueil SACRe. »